Conseils aux organisations
La diffusion de la mentalité woke et de la culture minoritaire concerne les entreprises et organisations. Certaines en subissent les nuisances, d’autres en perçoivent le risque mais se sentent désemparées ou non qualifiées pour agir. D’autres encore s’en font le vecteur opportuniste et complaisant.
Nous croyons pourtant qu’il relève de leur responsabilité d’entreprise citoyenne de soutenir la vision d’une culture de travail, d’un dialogue social, d’une intégration ou d’un engagement qui soit positive, c’est-à-dire qui intègre les évolutions sociétales tout en résistant à ses conceptions idéologiques les plus délétères.
En quoi les organisations
sont concernées ?
Plus qu’un phénomène américain et passager, le “wokisme” inspire une radicalité telle que les entreprises françaises doivent confronter leurs stratégies à cette donne sociétale.
L’enjeu est :
Juridique & social :
Quelle attitude d’entreprise adopter face aux sensibilités nouvelles vis-à-vis du fait religieux, de la relation homme-femme au travail, de la discrimination de genre ou de “l’inclusivité” ? Sont-elles compatibles avec l’idée du mérite, de l’équité, de la laïcité dont elle a besoin ? Quelles sont les implications légales ou juridiques à terme ?
Managérial & culturel :
La culture du scandale et de la dénonciation, l’hypersensibilité à toute nuance dans l’appréhension des questions identitaires ou sociétales… rendent le management et la prise de parole en interne ou externe délicats. Comment intégrer cette donne ? Faut-il la cultiver ?
Opérationnel & réputationnel :
L’interpellation de la marque sur les réseaux sociaux, les actions de boycott ou l’activisme de terrain, sont une variable immaîtrisable qui affecte le fonctionnement et les actifs matériels et immatériels des organisations.
Stratégique & philosophique :
Alors que les entreprises travaillent à développer leur impact pour la société, la radicalité des causes minoritaires peut troubler la juste appréhension des urgences sociales et la déconnecter des aspirations plus largement partagées.
Cas d'école
Conscients de ce qui fait leurs individualités, ils n’auraient pourtant jamais imaginé qu’on en fasse des prétextes victimaires : ils témoignent pour Marianne & Cie, pour dire leur dégoût de l’assignation identitaire woke.
Wokisme et entreprise,
de quoi parle-t-on ?
Coca-Cola formant ses salariés à “essayer d’être moins blancs”, une ludothèque de la ville de Genève organisant pour les jeunes un atelier en ”mixité choisie” fermé aux “hommes cis genre”…
Le CNAM entérinant l’usage de l’écriture inclusive, Deloitte incitant les salariés à déclarer leur pronom de genre en signature mail ou sur LinkedIn, organismes formant au “safe space” dans l’entreprise, mise en place de formulaires “non-genrés”…
Commission européenne recommandant de bannir la formule “Joyeux Noël”, jugée excluante, Evian cédant à la pression des réseaux sociaux pour pour un tweet recommandant de boire de l’eau…
Marques prenant fait et cause pour des manifestations politiques, lancement de produits ou services “communautaires” tels que la carte bleue “LGBT” de BNP Paribas…
Dans le livre “Corporate Activisme”, la responsable RSE de L’Oréal appelle à fonder la responsabilité d’entreprise sur des postulats éco-féministes ou décoloniaux, et sur la proposition de consensus que “le capitalisme s’est fait par l’exploitation de l’homme non-blanc”.
Harcèlement de marques sur les réseaux sociaux, éviction de salariés ou de dirigeants par “justice” préventive sous la pression d’accusations…
